Hypoventilation et performance en altitude

Effets d’un entraînement en hypoventilation volontaire à bas volume pulmonaire (VHL) sur la performance en altitude (VHALT)

Présentation du projet

L’objectif principal de l'étude est de déterminer les effets d’un entraînement en VHL sur la performance en altitude chez des coureurs à pied.

Durant 4 semaines, des coureurs très entraînés en endurance devront intégrer 2 fois par semaine à leur entraînement habituel des exercices de haute intensité en VHL. Ces exercices se composeront de 2 à 3 séries de 8 à 12 répétitions à des intensités comprises entre 105% et 115% de la vitesse maximale aérobie. Chaque répétition, d'une durée variant entre 8 et 12 s, devra se faire en blocage respiratoire en fin d'expiration (technique du "expiré-bloqué"). Pour évaluer l'efficacité de ce type d'entraînement, un groupe contrôle sera constitué. Les coureurs du groupe contrôle devront réaliser les mêmes exercices mais dans des conditions de respiration normale. Dans la semaine qui précède et qui suit la période d'entraînement, deux test incrémentaux d'intensité maximale seront réalisés sur tapis roulant: un au niveau de la mer et l'autre à une altitude simulée de 2800 m. Au cours de ces tests la vitesse maximale aérobie, la consommation maximale d'oxygène par mesure des échanges gazeux, la fréquence cardiaque, l'oxygénation sanguine par oxymétrie de pouls et l'oxygénation musculaire par spectroscopie dans le proche infrarouge seront mesurés.

Pour participer à cette étude

  • Être majeur et pratiquer la course à pied ou le trail en compétition avec au minimum 3 entraînements par semaine
  • Être titulaire d’une licence d’athlétisme ou présenter un certificat médical de non contre-indication à la pratique de la course à pied en compétition
  • Résider au niveau de la mer
  • Ne pas avoir de pathologie cardiaque, vasculaire, respiratoire ou métabolique
  • Ne pas avoir eu de pathologie incapacitante ayant entraîné une suspension de l’entraînement au cours des 2 mois précédant l'étude
  • Ne pas fumer plus de 10 cigarettes par jour

CONTACTER

M. Xavier WOORONS : xavier.wooronsgmailcom

Cette étude a reçu un accord du comité d'éthique de la recherche de l'université de Lille sous le numéro #2021-064